Nous qualifions la cuisine du Sens des Saveurs de «ressourçante» mais qu’est ce que cela veut dire exactement ?
«Ressourcer» : revenir à ses sources,
Une nourriture saine et authentique est ce que nous pouvons apporter de mieux à notre organisme, cuisiner des produits frais de qualité et bruts nécessite peu de transformations.
Nos organes appelés émonctoires (peau, poumons, foie, reins, intestins) ont pour fonction d’éliminer les déchets mais, à cause du rythme de notre société et de l’alimentation industrielle, ces organes saturent et des symptômes variés apparaissent : fatigue chronique, teint brouillé, moral en berne, plus grande sensibilité aux agressions microbiennes, etc…
Notre cuisine, depuis la préparation des aliments à leur association et leur cuisson est conçue pour ne pas surcharger le travail de notre système digestif. D’autant plus que nous trouvons dans la nature et chez notre maraîcher tout ce qu’il faut pour optimiser notre hygiène de vie au travers des trois cycles de base de l’Alimentation Ressourçante : digérer, détoxifier, régénérer !
La cuisine de La Box Détox du Sens des Saveurs, alliée aux fondamentaux du bien-être comme bien s’hydrater, dormir suffisamment et être actif soulage le travail des émonctoires et vous insuffle une énergie positive.
Concrètement, nous nous basons sur 5 grands principes :
– De bons produits frais, naturels, locaux, bio, de saison et non raffinés
– Des cuissons douces : on mise un maximum sur le cru et le reste à basse température, en hypocuisson au four ou vapeur
– Des sauces crues à base d’huiles végétales de première pression à froid, on les agrémente selon ses envies et on émulsionne joyeusement au blender
– Le trempage : pour relancer la germination des graines et céréales et décupler leur valeur nutritionnelle, rendre digeste les oléagineux, on les met à tremper dans l’eau pure la veille
-Les super aliments : graines germées, algues, produits lacto-fermentés, les super aliments sont un concentré de performance, profitons-en !
Voilà pour la théorie… bien sûr, il est inutile, voire contre-productif, de viser la perfection. Si vous suivez ces principes plus de 60% du temps, vous serez gagnants. Laissez place au plaisir et à la spontanéité : si vous avez envie de partager un bon cappuccino avec un muffin au chocolat entre copains/ copines, accordez-vous ce plaisir sans culpabiliser. De toute façon, vous aviez prévu une salade de quinoa pour ce soir 😉
Depuis 2016, je consacre 4 semaines en début d’année à une cure détox (même recettes que pour la Box Détox) et je le fait sans concessions.
Bien sûr, vous pourriez me dire : pourquoi faire 4 semaines à fond sur l’année, plutôt que d’être plus raisonnable tout le temps ?
Eh bien parce que je suis raisonnable 80% du temps et le reste j’apprécie de le partager sans culpabiliser autour d’une table avec les personnes que j’aime. De plus, j’ai testé l’année passée sans faire de Détox à fond et je me suis rendue compte que ces 4 semaines, je les capitalise et elles me font un bien fou, autant au corps qu’à l’esprit.
Alors évidemment, 4 semaines sans sucre ni produit rafffinés, sans produit animal et sans gluten, ça demande un peu d’engagement et d’organisation.
Je vous rassure, je ne reste pas prostrée chez moi pendant 28 jours en éteignant mon téléphone… je fais du sport, je continue à participer aux repas famillaux et aux soirées avec les copains.
Et surtout, je communique beaucoup autour de moi, pour leur expliquer que non, ça n’est pas un caprice et je ne suis pas «difficile» à table, c’est un moment bénéfique que je consacre à mon corps.
Par exemple, si j’ai un déjeuner professionnel, je propose un resto asiatique. C’est plus facile d’y trouver des plats qui répondent à mes principes. Lors des repas en famille, je demande de ne pas prévoir de viande ou poisson pour moi et j’apporte un grand plat de légumes et des céréales à partager.
En cas d’apéro, je sors mon arme secrète : le kéfir ! Depuis que je l’ai fait gouté autour de moi, tout le monde à des petits grains à faire fermenter dans sa cuisine !
Cette année, je commence ma cure le 27/01. Si vous souhaitez m’accompagner ou juste voir comment je m’adapte au quotidien, retrouvez-moi sur les réseaux, je vous ferai part quotidiennement de mon périple alimentaire 🙂
Et je vous retrouve également pour la Box Détox de Février du 09/02 au 14/02, profitez jusqu’au 15 Février de 10% de remise avec le code GRENOBLEFOODIE
Alors, prêt(e)s pour faire le plein d’énergie et de vitalité ?
Pourquoi devriez-vous bannir définitivement le sucre blanc de votre cuisine ?
Tout simplement parce qu’il ne vous apportera que des ennuis… mais d’abord, un peu d’histoire pour comprendre. Après tout, un peu de culture générale ne fait jamais de mal.
Le sucre blanc provient soit de la canne à sucre (4% de la production) mais surtout de la betterave sucrière.
Notre ami Christophe Colomb importa des Antilles la canne à sucre afin de la cultiver et extraire la saccharose qu’elle contient. A l’époque bien sûr, on en consommait très peu et ce produit était réservé à l’élite.
Mais, dans les années 1800, suite à un blocus de l’Angleterre par Napoléon, la France n’est plus approvisionnée en sucre et un ingénieur allemand trouve le moyen d’extraire du sucre bon marché de la betterave sucrière.
Sauf que pour lui donner son goût suave et son aspect parfaitement blanc, la betterave subi un processus de raffinage qui implique des traitements physiques et chimiques, on obtient donc un sucre artificiel d’origine industrielle.
Premier problème : un aliment raffiné ne contient plus de vitamine ni d’oligo-élément, ce ne sont que des calories vides et lors de la digestion, notre organisme produit des réactions biochimiques qui ont besoin de ces nutriments, s’il ne sont pas présent dans l’aliment, ils seront prélevés dans les réserves de notre organisme qui s’appauvrira petit à petit.
Second problème : comme il est dévitalisé, le sucre ne contient pas de fibre nécessaire à la digestion, donc il passe directement dans le sang, ce qui provoque des hyperglycémies et on part sur un cercle vicieux : le corps va vouloir palier à cette perte soudaine d’énergie et réclamer à nouveau du sucre, c’est parti pour la dépendance.
Troisième problème : nos (faux) amis, les industriels ont bien compris ce phénomène de dépendance et cachent du sucre absolument partout. Vérifiez au hasard la liste d’ingrédients d’un produit transformé, il y en a même dans le saucisson !
On pourrait allonger longuement la liste des effets néfastes sur notre corps, mais ce qui nous intéresse ici c’est quelles alternatives naturelles nous pouvons trouver pour se détoxifier de ce maudit sucre.
Le sucre de coco : le précieux ! c’est vrai qu’il est cher mais c’est lui qui à l’index glycémique le moins élevé et il contient des vitamines et minéraux intéressants. Je ne l’utilise que pour des recettes crues et d’exception.
Le sirop d’agave : c’est un sirop de cactus, il est intéressant par son pouvoir sucrant (40% plus fort que le sucre blanc), son IG bas et il contient aussi vitamines et minéraux. Par contre, son bilan environnemental ne joue pas en sa faveur et les procédés d’extraction sont parfois chimiques.
Le sirop d’érable : c’est un édulcorant obtenu par concentration de la sève de certains érables. Il possède de bons principes actifs et anti-oxydants, malheureusement je n’en n’ai jamais trouvé en France qui soit d’aussi bonne qualité qu’au Canada.
Le miel : La solution la plus nature et locale chez nous. A condition de privilégier les apiculteurs de nos régions. Les produits de ruches sont riches de bienfaits multiples. Choisissez-le bonne qualité (et pas provenant d’abeilles nourries au sirop) et dense, le miel liquide à un IG plus élevé.
Les dattes : leur saveur reste assez discrète dans une préparation, pour faire une pâte de dattes qui se conserve une dizaine de jours au frais, faites tremper 500g de dattes dénoyautées dans 350ml d’eau pendant une heure et mixer au blender jusqu’à obtenir une consistance onctueuse. J’aime beaucoup l’utiliser dans la pâtisserie crue.
Le rapadura : c’est un sucre de canne non raffiné. je l’utilise pour faire des confitures par exemple. Il est tout de même plus intéressant qu’un sucre blanc de betterave sucrière.
En conclusion, évincez une bonne fois pour toute le sucre blanc de votre cuisine et choisissez des alternatives plus naturelles. Mais surtout, prenez conscience que le sucre à pris bien trop de place dans notre alimentation actuelle : chaque Français consomme en moyenne 35kg de sucre par an (la moyenne mondiale est de 20kg).
La prochaine fois que vous vous faites un thé, dégustez-le nature. Ajoutez une petite cuillère de pâte de datte dans votre porridge du matin. Utilisez du miel pour préparer une granola. Vous pouvez même remplacer le sucre d’un gâteau par de la compote de pommes ou une purée de banane.
Comme tous les changements, il vous faudra un peu de temps pour vous déshabituer progressivement mais une fois que ça sera fait… miracle ! Vous découvrirez tout un tas de nouvelles saveurs que le goût du sucre vous cachait jusque là !
Aujourd’hui, je vais vous parler des compléments alimentaires, ce que j’appelle aussi souvent les superfood ou les super-aliments.
Que sont-ils ? à quoi servent-ils ? Où les trouver ?
Pour bien comprendre leur utilité, imaginez-vous que notre corps est un ensemble de minuscules machines et que pour fonctionner de manière optimale elles ont besoin de carburant de qualité.
Ce carburant, c’est bien sur les aliments que nous absorbons et qui contient vitamines, sels minéraux, enzymes, eau, acides aminés, glucides et lipides. Tous les nutriments indispensables à notre corps pour fonctionner.
En toute logique, une alimentation saine et fraîche devrait suffire à nous procurer les nutriments nécessaires à une bonne santé.
Sauf que, dans notre monde actuel, nos besoins nutritionnels ont augmenté (à cause du stress, de la pollution, etc…) et que nos besoins en calories ont diminués (nous sommes bien moins actifs qu’avant) et que d’autre part, la teneur en nutriments des aliments s’est appauvrie au fil des ans, malheureusement due aux pratiques agricoles modernes, au stockage, à la transformation, etc…
On comprend donc tout l’intérêt d’avoir recours à de «petites bombes» nutritives afin de palier toute carence.
Avant de vous ruer à la pharmacie faire le plein de petites gélules, faisons plutot un tour d’horizon ensemble des «superfood» que la nature nous offre et des bons réflexes à adopter pour préserver les «carburants».
En effet, certains aliments sont de véritables concentrés et permettent de booster vos apports facilement.
– La première chose à faire est de sélectionner des aliments frais, locaux (agriculture raisonnée) et/ou bio, complets et non transformés. On veillera également à suivre une alimentation variée en suivant les saisons.
– Prenez l’habitude de faire tremper les céréales dans de l’eau, ce qui va relancer la germination et décupler la teneur nutritionnelle de la graine. De même pour les oléagineux, afin de diluer leur acide phytique qui est indigeste.
– Pensez à privilégier les cuissons douces et courtes (vapeur, four à 100°) et utiliser les huiles crues.
– Ensuite, on pioche en petites quantités mais régulièrement dans cette liste non-exhaustive d’aliments particulièrement concentrés en nutriments :
Graines et huile de lin : très riches en oméga-3, protéines et zinc. Elles sont pauvres en graisses saturées et en calories. Il faut moudre les graines à l’aide, par exemple, d’un petit moulin à café car telle quelle, elles ne sont pas assimilables par notre système digestif
Ail : Ses bienfaits sont connus depuis la nuit des temps. Il diminue la tension artérielle, favorise la digestion et stimule le système immunitaire. C’est également un antibiotique naturel. Si vous êtes incommodé par son odeur, vous pouvez le préparer à l’avance en saumure (le même principe de lacto-fermentation que la choucroute)
Gelée royale : à consommer avec du miel pour préserver sa puissance. Elle renferme des enzymes, dix-huit acides aminés, des antibactériens, antibiotiques, des vitamines A, C, D, E
Ginseng : utilisé partout en Extrème-Orient, il tonifie l’organisme, apporte énergie physique et mentale
Kombucha et Kéfir de fruits : ce sont des ensembles de micro-organismes qui vivent en symbiose qui servent à préparer des boissons fermentées, elles sont riches en probiotiques et soutiennent le travail du système digestif.
Luzerne : connu aussi sous le nom d’alfalfa, ce sont de petites graines faciles à faire germer et à consommer sur des salades, très riches en minéraux, chlorophylle et autres nutriments.
Spiruline : l’alliée des sportifs, cette algue microscopique est depuis un moment largement cultivée chez nous. Elle est la reine des aliments protéiné et sa concentration en nutriments est sans commune mesure avec toutes les autres plantes
La liste est encore nombreuse, on pourrait également citer la cannelle, le curcuma, le gingembre, le cacao cru, le maca, la cardamome, levure maltée, miel, propolis, les plantes médicinales, psyllium, graines de chia, vinaigre de cidre, produits-lacto-fermentés, miso, algues, etc…
L’important est de sélectionner soigneusement des aliments de bonne qualité et de les agrémenter quotidiennement dans notre assiette.
Si vous souhaitez vous plonger plus en avant dans l’étude des compléments alimentaires, je vous conseille le livre des éditions La Plage : «Les Compléments Alimentaires» par Phyllis A. Balch disponible sur le site de Natura Sense : https://www.natura-sense.com/
Source : «Les Compléments Alimentaires» par Phyllis A. Balch
Dans cet article, je vais faire le tour des questions les plus fréquemment posées à propos de cette fameuse Box Détox.
Qu’est ce que c’est ?
C’est une cure de 6 jours avec les 3 repas par jours tout prêts ou presque. Le matin, une mousse de fruits et oléagineux à mixer au blender, ou une compote avec granola maison, porridge, etc… avoir un blender ou un robot de cuisine est indispensable.
Le midi une salade toute prête avec une sauce crue à emporter au travail. Et le soir un plat chaud à réchauffer au four à basse température ou à la vapeur.
C’est quand ?
Une Box Détox est prévue chaque mois, elle commence le dimanche matin pour finir le vendredi soir. Les dates sont disponibles 3 ou 4 mois à l’avance sur le site : https://www.lesensdessaveurs.com/les-box/
Comment on la reçoit ?
Vous passez votre commande sur le site et vous choissisez votre point d’enlèvement.
Les points d’enlèvement sont gratuits et sont les magasins l’Eau Vive de Grenoble (rue Irvoy), D’Echirolles et de Meylan. Si ces points ne vous conviennent pas, vous pouvez choisir de vous faire livrer à vélo dans le 38000 et le 38100 au lieu et à l’heure de votre choix.
Les jours de retrait sont le samedi après-midi et le mardi après-midi durant la semaine de la Box.
On y trouve quoi ?
Des produits frais, bio et de saison. Tout est cuisiné maison dans le respect des règles de l’alimentation ressourçante (trempage des céréales, sauces crues, superfood, etc…) Sans sucre raffiné, sans gluten et sans produit animal, excepté parfois des produits de ruche comme le pollen qui est alors emballé à part.
Le vendredi avant le début de la cure, vous recevez par mail toute une fiche explicative de gestes, conseils et astuces à appliquer pendant la Box ainsi que le protocole pour le menu de la semaine.
Des mails sont également prévu au milieu et à la fin de la cure pour prolonger au maximum des bienfaits.
Tout est prévu, vous n’avez qu’à profiter de tout ce temps consacré uniquement à votre bien-être.
Ca sert à quoi ?
La repas de la Box Détox sont prévu pour alléger au maximum le travail du système digestif et opérer un nettoyage de l’organisme pendant 6 jours. Vous vous sentirez plus léger et plein de nouvelle énergie. Attention, il ne s’agit pas d’un régime mais d’une étape vers une alimentation plus saine, un post ou pré-jeune, un nettoyage, une cure détox en somme 🙂
C’est pour qui ?
Pour tout le monde ! Il n’y a pas de contre-indication à manger sain ! La cuisine de la Box Détox ne présente rien de particulier sinon du bon-sens et de la bienveillance. Vous n’allez pas avoir de carence si vous passez une semaine sans manger de viande ou de poisson. Les seuls produits qui peuvent relever de l’allergie sont les oléagineux, parfois de la moutarde à l’ancienne ou du céléri.
Pour ma part, plus de 80% de mon alimentation est celle de la Box Détox, je suis en pleine forme avec une vie intense et une pratique sportive élevée.
Est ce que je vais avoir faim ?
Surement pas ! Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas un régime mais un nettoyage.
Les portions sont calculées pour convenir à la plus grande moyenne et assez copieuses dans la plupart des cas. Mais, bien sur, les besoins et appétits de chacun sont très différents et si par hasard vous ressentez encore un petit creux dans l’après-midi, n’hésitez pas à ajouter un fruit ou légume à croquer, une compote maison, une soupe, un jus frais, etc… veillez simplement à choisir un en-cas qui ne soit pas industriel et si possible sans gluten.
Je vais perdre du poids ?
C’est possible bien que ça ne soit pas un régime (je l’ai déjà dis, non?).
Cela dépend beaucoup de votre mode alimentaire actuel et si la cure va le changer grandement ou pas.
Il est possible de perdre quelques kilos pendant la Box et si vous continuez par la suite à adopter les règles de l’alimentation ressourçante, les petits kilos superflus s’envoleront d’eux-même.
Et les emballages ?
D’une alimentation responsable découle forçément un mode de vie qui tend vers le zéro déchet.
Dans cette optique, je fais le maximum pour réduire les emballages et le plastique. Mais malgré toutes mes recherches, je ne peux proposer des emballages consignés avec la Box Détox et des bocaux en verre ne sont pas envisageables à cause du poids qu’ils représentent. J’ai donc choisi de me tourner vers des emballages en fibres de maïs compostables et/ou recyclables, malheureusement les choix dans cette gamme de produits sont encore très limités. Continuons donc nos petits gestes responsables pour faire évoluer nos habitudes de consommation.
Les bons gestes :
Une hygiène de vie équilibrée vous aidera à optimiser les effets de la Box Détox : veiller à préserver ses heures de sommeil. Evitez le café, thé noir, sodas, alcool… et faites un peu d’exercice.
Pourquoi ne pas profiter du temps gagné où vous ne préparez pas vos repas pour faire un peu d’étirements ou de méditation ? C’est le moment de mettre en place de bonnes habitudes ! Après 6 jours, vous remarquerez tout le bien qu’elles vous apportent et trouveront vite une place dans votre quotidien.
Toutefois, si c’est vraiment insurmontable pour vous de vous passer d’un café le matin ou d’un carré de chocolat noir après le repas, inutile de vous culpabiliser ! Après tout, cette Box est un cadeau que vous vous faites et non le purgatoire ! Offrez vous ce café ou ce chocolat mais prenez le temps de le déguster en pleine conscience et faites-en un moment privilégié 🙂
Vous avez d’autres questions à propos de la Box Détox ? N’hésitez pas à les poster en commentaires, je me ferai un plaisir de mettre à jour cet article.
Je vous souhaite une cure pleine de vitalité et d’énergie !
Avez-vous déjà entendu parlé du paradoxe du traileur ?
Celui-là même, amoureux de la nature, qui aime courir dans les grands espaces sauvages pour l’indescriptible sentiment de liberté que ça lui apporte mais qui ingurgite pendant l’effort des gels fluo au goût infect ?
Bizarre non ?
Même les sports les plus basiques
sont devenus une affaire de marketing…
Alors qu’à l’origine, l’homme est né pour courir !
C’était en effet le seul mammifère prédateur qui chassait ses proies en courant en endurance jusqu’à les épuiser. (Je ne parle pas des légumes, hein!)
Bon, évidemment, entre le temps où
l’on courait derrière son repas et aujourd’hui où l’on passe son temps derrière nos écrans, l’évolution ne nous a
pas fait que du bien.
Il n’empêche, notre corps, cette
merveilleuse machine, a une capacité d’apprentissage complètement incroyable.
Si vous pensez que la course est
sport trop difficile pour vous, commencez doucement mais avec régularité et
vous serez étonné des résultats que vous obtiendrez de vous-même après un an.
Et comme toutes les machines, notre corps à besoin du meilleur carburant qu’il soit pour bien fonctionner: à nous de nous nourrir avec bon sens et bienveillance.
Il y a 3 grandes familles de macronutriments à prendre en compte dans notre apport nutritionnel quotidien : les glucides, les lipides et les protides.
Les glucides : ce sont les sucres, l’apport énergétique de base, ils doivent représenter 50 à 55% de notre apport quotidien. On veillera à sélectionner des glucides qui ont une haute valeur nutritive : des fruits et légumes frais, des céréales complètes, des sucrants naturels et non raffinés. Bannissez définitivement le sucre blanc de votre cuisine. Il ne vous apporte rien, c’est une calorie vide. Préférez-lui du miel, sirop d’érable ou d’agave, des dattes ou encore le sucre de coco qui sont riches en minéraux et vitamines.
Les lipides : c’est le gras, notre réserve métabolique qui joue plusieurs rôles comme la constitution majeure des membranes et du système nerveux ou de thermorégulation. Ils doivent constituer 30 à 35% de notre apport quotidien. Il faut bien différencier les gras dit «saturés» et «insaturés». Les premiers sont généralement d’origine animale (sauf le poisson) et doivent êtres limités car responsables du mauvais cholestérol (beurre, charcuterie, lait animal, fromage mais aussi huile de coco et de palme). En revanche, les «insaturés» dans lesquels on retrouve les oméga 3, 6 et 9 sont une source de «bons» gras : les petits poissons comme sardines, harengs, etc…, les huiles végétales de première pression à froid : huile de lin, de sésame, de noix, les graines et oléagineux et également les avocats.
Les protides : elles ont un rôle structural et font partie des composants de nos fibres musculaires. De nombreux sportifs sont tentés d’adopter un régime hyper protéiné afin d’augmenter leur masse musculaire mais ce n’est souvent pas justifié et cela peut avoir un effet désastreux sur notre corps : la dégradation des protéines dans l’intestin produit de l’ammoniac, de l’acide urique et de l’urée, composés acides et toxiques pour la santé. Les protéines doivent composer 9 à 12% de notre apport quotidien.On différencie les protéines animales riz, (viandes blanches, oeufs) et les protéines végétales, qui contrairement à une idée reçue, ont tout autant de propriétés. Dans ces dernières, vous pouvez associer les céréales aux légumineuses car leurs acides aminés se complètent. On trouve également la spiruline (un super aliment à privilégier en courte cure régulièrement) les graines de chia, la levure de bière, graines de chanvre, de courge, flocons d’avoine, etc…
Comment se composer un petit déjeuner équilibré ? Avec des céréales (des vraies, pas les trucs vendus en carton avec un coq dessus!) comme des flocons d’avoine, de sarrasin, de riz, etc… Ou tester du millet ou de la quinoa façon riz au lait c’est très bon. Des fruits secs et oléagineux : canneberges, raisins secs, noix, graines de courge, de tournesol, un fruit frais de saison et du lait végétal.
Le midi et ou le soir, on se compose une assiette avec des céréales et légumineuses, des légumes et une sauce à base d’huile crue de qualité.
Ne surchargez pas le travail du
système digestif en associant des protéines animale avec des féculents et
céréales, préférez par exemple manger de la viande avec des légumes ou des
céréales et légumineuses avec des légumes.
Et durant l’effort, qu’est ce qu’on fait ? On mise sur des en-cas riches comme des barres de céréales fait maison sucrés ou salés, des «energy balls» à base de purée de dattes et d’oléagineux, des graines, fruits déshydratés, etc… On évite de trop solliciter le travail du système digestif afin de concentrer la dépense d’énergie dans les muscles.
En conclusion, veillez à garder un bon équilibre dans l’apport nutritionnel des lipides, protides et glucides. Ne surchargez pas le travail du système digestif et sélectionnez soigneusement les aliments avec une bonne valeur nutritive.
Et surtout, apprenez à vous connaitre
: quels sont les aliments que vous digérez mieux, vos besoins pendant l’effort,
etc…
Bref, comme je vous le disais rien d’autre que de la bienveillance et du bon sens 😉
Il est bien loin le temps où l’on pouvait trouver dans mon frigo du beurre , de la crème ou du saucisson…
Pourtant, j’ai suivi une formation en restauration classique : sauce béarnaise, carbonnades à la flamande (oui, parce que je suis du Plat Pays) et mousse au chocolat n’ont pas de secret pour moi.
Mais voilà, je n’ai jamais aimé les plats mijotés ou cuisiner de la viande, je levais les yeux au ciel quand mon chef de cuisine me disait d’ajouter de la crème dans ma fondue de poireaux et tournais carrément de l’oeil quand ma grand-mère mettait un kilo de sucre pour un kilo de fruits dans la confiture…
Ça n’était pas vraiment l’attitude idéale pour débuter une carrière de Bocuse et, même si j’adorais mon métier, je ne m’y sentais pas tout à fait à l’aise.
Et puis, au hasard des rencontres, j’ai découvert l’Alimentation Vive et les personnes qui véhiculaient ce mouvement à l’époque en Belgique comme Martine Fallon, Taty Lauwers ou Pol Grégoire.
C’était assez timide et on passait facilement pour une originale à faire germer des petites graines !
Mais cette façon de travailler les aliments me plaisait bien, et je me suis mise à dévorer tous les livres sur le sujet que je pouvais trouver (Google à ce moment, n’était pas encore une référence)
Considérer la cuisine avec une approche santé et nutritionnelle plutôt qu’uniquement nourrissante était une petite révolution et j’ai appris à maitriser les cuissons douces, privilégier le cru, faire tremper céréales et graines…
Cette petite graine donc, était plantée dans ma tête, elle avait besoin encore de mûrir avant de s’épanouir.
Puis est venu le jour ou j’ai tout mis entre parenthèses, fait mon sac et pris le premier avion.
J’ai passé un an et demi à voir le monde et grandir pour finalement poser mes bagages à Grenoble ou je me suis sentie tout de suite comme chez moi, entourée de montagnes et de nature. (évidemment, un certain Grenoblois y est pour quelque chose).
Ce qui m’a le plus frappée en France, c’est cet amour inconditionnel pour la cuisine et les produits du terroir, ici manger est un sujet sérieux !
On en parle tout le temps, en mangeant, en buvant et en travaillant !
Au début, je me suis adaptée à mon nouvel environnement et comme beaucoup j’achetais ma baguette quotidienne et veillait à avoir toujours du fromage dans le frigo.
Puis, tout doucement l’envie et le plaisir de cuisiner selon les principes de l’Alimentation Ressourçante sont revenus, je me sentais mieux à consommer des légumes et à cuisiner des céréales complètes et des légumineuses.
Un jour, sur le ton de la plaisanterie, j’ai proposé à mon chéri, de passer un mois sans pain, sans fromage et sans viande pour voir ce qu’il se passait et, à mon grand étonnement, il a dit oui !
Le résultat fut sans appel, après cette diète, on se sentait tous les deux beaucoup mieux, plus de maux de ventre dûs à la digestion, en forme et plein d’énergie : on avait trouvé notre mode de vie alimentaire.
Petit à petit, lentilles, sarrasin, millet, quinoa et pois chiches ont remplacés les céréales blanches des placards et, finalement, j’ai complètement arrêté d’acheter des produits industriels.
Je n’ai pas la télévision et je préfère prendre un peu de temps le soir pour préparer des barres de céréales, une granola, du yaourt, etc…
Avec un peu d’organisation, L’alimentation Ressourçante à l’avantage de prendre peu de temps par rapport à la cuisine classique, elle ne génère pas beaucoup de vaisselle (adieu plats à gratins à récurer), est accessible à tous (impossible de rater une émulsion au blender) et se prête super bien au Binge cooking (on cuit les céréales pour la semaine et hop on les agrémente chaque jours différemment).
Mon bilan après bientôt 5 ans ? Un corps et un esprit en pleine forme, un budget alimentaire réduit et des amis qui adorent quand je les invite à manger à la maison.
Manger sain coûte cher dites-vous ? Je ne pense pas.
Tout d’abord, il faut faire la différence entre le tout bio et l’engagement local.
J’ai pris le temps de sélectionner les producteurs avec lesquels j’ai envie de travailler, pour moi et le Sens des Saveurs.
Bien sûr mes produits secs d’épicerie sont bio, je ne pourrais pas envisager de faire autrement.
Mais continuer de consommer certains aliments toute l’année sous prétexte qu’ils sont bio? ça n’a pas de sens…
Je prends le temps de rencontrer des producteurs locaux, de m’intéresser à leur façon de cultiver.
Et de me laisser la possibilité de travailler avec eux même s’ils ne peuvent pas se payer une certification.
Car si le bio a du sens sur le fond, il est en passe de devenir un argument commercial.
C’est la raison pour laquelle Le Sens des Saveurs n’aura jamais le label bio.
Ensuite, pour en revenir au budget, si vous êtes habitués à consommer des produits transformés, des plats préparés, de la viande à chaque repas et que vous passez du jour au lendemain au bio, oui ça va vous coûter une fortune, il faut prendre le temps de la transition.
Commencez par de petites révolutions plutôt que de grandes résolutions : remplacer ses produits petit à petit, tester une nouvelle céréale, se l’approprier et le processus se mettra en place naturellement.
Si vous commandez chaque semaine votre panier de fruits et légumes et que vous les complétez avec des céréales et des légumineuses, si vous mutuallisez un colis de viande chez un petit producteur, votre budget sera réduit et laissera même une marge aux extras : amandes, noisettes, cacao cru…
Avez-vous entendu parlé du «LAGOM» ? c’est un concept Suèdois qui n’a pas vraiment de traduction exacte mais que l’ont pourrait expliquer par «ni trop, ni trop peu», on achète moins mais mieux, on choisit des produits locaux et naturels, on cuisine des produits bruts.
Finalement, mes routines alimentaires sont très simples et je passe peu de temps à préparer un repas à la maison, même quand je reçois du monde (Pour le Sens des Saveurs, c’est un peu différent, il est normal que je passe beaucoup de temps à cuisiner car les quantités ne sont pas les mêmes).
Le matin, j’aime bien commencer par un verre d’eau tiède avec un demi citron pressé et mon indémodable infusion gingembre-citron.
Je prends mon petit déjeuner en milieu de matinée (si vous aussi vous aimez le prendre un peu plus tard, pourquoi ne pas l’emporter au bureau dans un bocal ?).
En ce moment, je suis folle de granolas : au citron pavot, au curcuma et carotte, aux noisettes et maca, etc… mais j’adore aussi les porridges, yaourt de cajou… c’est mon repas préféré et vous trouverez plein d’idées de recettes sur le groupe Facebook.
Le midi, je sors mon bol et je mets les céréales à l’honneur avec des légumes crus ou passés à la vapeur, si j’ai une sauce sous la main c’est très bien sinon un trait d’huile avec un peu de jus de citron me conviennent parfaitement.
L’après-midi, j’aime prendre le temps de me faire un jus de légumes et fruits à l’extracteur ou au blender, un petit shot de vitamines et c’est reparti !
Le soir, c’est plutot léger, à base de légumineuses et de légumes, parfois un oeuf ou des sardines avec un avocat, ou une soupe. Je suis particulièrement fan du miso : un bouillon rapide mais aux bienfaits nutritifs extraordinaires.
Au final, qu’y a-t-il aujourd’hui dans mes placards ?
Avec le Sens des Saveurs, j’ai l’habitude de travailler toute la gamme de céréales sans gluten : millet, quinoa rouge et blanche, sarrasin, riz et risotto, riz sauvage, nouilles soba mais j’adore aussi les graines de petit épeautre.
Des légumineuse en folie pour les protéines végétales : lentilles corail, vertes ou beluga, pois chiche, azuki, pois cassé.
Pour les petits déjeuners, commencez par les flocons d’avoine. Vous pourrez ensuite explorer toutes les variétés possibles : de riz, de sarrasin, de pois chiche, d’épautre…
Avoir de la purée d’amande est bien utile : à glisser dans une soupe ou dans un risotto, une mousse de légumes, elle a une fonction liante et m’est indispensable. J’aime aussi celle de noisette ou de cacahuète pour préparer les sauces de Pad Thai.
Oui, la plupart des oléagineux coûtent cher mais ils sont à consommer en petite quantité !
Et puis quelques fruits secs et superfood, à consommer également en petite quantité journalière, en avoir un ou deux sous la main suffit amplement dans les choix disponibles : cacao cru, baies de goji, canneberges, raisins secs, pistache, pollen (frais c’est mieux) maca, noix de coco rapée, gomasio, algues…
Dans le frigo, des légumes et fruits frais, toujours du gingembre et du citron (impossible de m’en passer, j’en bois des infusions toute la journée, ils me suivent même en vacances!), des huiles précieuses : noix, noisettes, sésame.
Veillez à prendre des huiles de première pression à froid en petite bouteilles opaques : elles s’oxydent rapidement.
Et puis, il y a mon étagère à bocaux : noix de cajou, amandes, noisettes, graines de courge, de tournesol.
Au rayon des épices, curcuma, muscade, cardamome, canelle, et mon super bouillon de légumes que je fais moi-même :
– Passez à la vapeur 750g de légumes au choix, 250g d’oignons et 4 gousses d’ail.
– Mélangez-les avec 300g d’herbes fraîches au choix hachées, 4 cuillères à soupe de grains de poivre noir et 4 feuilles de laurier
– Passez le tout à l’extracteur, option purée et ajoutez ensuite 250g de gros sel
– Vous pouvez le consommer tel quel, il tient plusieurs semaines au frigo
– Pour ma part, je le fais sécher au déshydrateur et ensuite je le réduit en poudre au blender.
Quand les copines passent, j’ai toujours des rouleaux de cuirs de fruits que je prépare au déshydrateur sous la main pour accompagner une tisane avec les fleurs et herbes que je récolte au jardin.
Et pour l’apéro, du kéfir avec des graines épicées et déshydratées.
Certaines personnes rencontrées lors d’Ateliers du Sens de Saveurs ont fait le choix de ce mode de vie alimentaire suite à des problèmes de santé, et cela leur réussi (coïncidence? je ne pense pas ;)).
Force est de constater qu’ils n’ont pas le choix et sont bien plus calés que moi sur certains sujets.
Pour ma part, j’ai la chance de pouvoir choisir et je souhaite juste que ma cuisine soit équilibrée et savoureuse, je n’ai pas envie de devenir une crudivore convaincue ou d’imposer ma vision de la cuisine.
J’aimerais juste proposer des alternatives santé sans concession pour le goût.
Ceci dit, je ne suis ni parfaite, ni infaillible!
Je prends plaisir à partager une bonne bouteille de vin avec des amis, et je ne vais pas refuser une invitation à manger une raclette ou un barbecue sous prétexte que ce n’est pas le mode alimentaire que je prône.
Voyez-vous, un mode de vie sain et équilibré ce n’est pas simplement observer une alimentation stricte et exemplaire, c’est aussi partager de bons moments avec ceux qu’on aime, s’amuser et être heureux !